«Une sirène à Paris» de Mathias Malzieu
Editions : Albin Michel
Sortie : 2019
Pages : 240
Pays : France
Résumé :
«Nous sommes en juin 2016, la Seine est en crue. De nombreuses disparitions sont signalées sur les quais. Attiré par un chant aussi étrange que beau, Gaspard Snow découvre le corps d’une sirène blessée, inanimée sous un pont de Paris.
Il décide de la ramener chez lui pour la soigner, mais tout ne passe se pas comme prévu. La sirène explique à Gaspard que les hommes qui entendent sa voix tombent si intensément amoureux d’elle qu’ils en meurent tous en moins de trois jours. Quant à elle, il lui sera impossible de survivre longtemps loin de son élément naturel…»
Extrait :
Sur le site Albin Michel : http://fr.calameo.com/read/001918672098691319fd0?page=2&volume=0
Avis :
Dès le premier paragraphe on retrouve les sensations d’un Malzieu...la poésie fantasque, les frissons enfantins d’une imagination débordante, un monde multicolore en plein Paris. «La Mécanique du coeur» avait déjà cet esprit complètement fou, décalé et merveilleux, on retrouve cette même ambiance dans «Une sirène à Paris». C’est l’histoire d’une sirène échouée sur les quais de Seine et d’un homme Surprisier qui la sauve à dos de tuk-tuk. Après une bonne panne de lecture, je peux vous assurer que ce roman a été dévoré en trois jours, avec le besoin de le lire à n’importe quel moment de la journée : le matin au réveil pendant dix minutes, à la pause déjeuner pendant une demie heure, le soir en me glissant sous la couette. Impossible de passer une journée sans lire une dose de Malzieu. Et maintenant qu’il est terminé me voilà parée pour de nouvelles lectures plus reboostée que jamais. Laissez-vous engloutir par le talent et surtout l’imagination débordante de Mathias Malzieu, vous aurez l’impression de lire des sucreries, de vous goinffrer de chocolats et de pétiller comme une veille de départ en vacances. C’est une lecture enchanteresse qui ne pourra que vous faire du bien, même si l’histoire suit son fil, l’écriture est si belle qu’on se laisse bercer par ce chant de sirène.
Conseil de lecture :
À lire dans un tuk-tuk bien sur, ou dans sa baignoire selon le point de vue que vous préférez adopter...en grignotant des chips de crevettes et en buvant un thé aux algues.