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«The End» de ZEP

éditions : Rue de Sèvres

Sortie : 2018

Pages : 88

Pays : France

Résumé :

«Dans le cadre d’un stage, Théodore Atem intègre une équipe de chercheurs basée en Suède qui travaille sur la communication des arbres entre eux et avec nous. Ce groupe de travail dirigé par le professeur Frawley et son assistante Moon, tente de démontrer que les arbres détiennent les secrets de la Terre à travers leur ADN, leur codex. C’est en recoupant ces génomes avec la mort mystérieuse de promeneurs en forêt espagnole, le comportement inhabituel des animaux sauvages et la présence de champignons toxiques que le professeur comprendra, hélas trop tard, que ces événements sonnent l’alerte d’un drame planétaire ?»

Extrait :

Vidéo Rue de Sèvres :

Avis :

Je ne m’étais pas encore penchée sur le renouveau de ZEP. Après Titeuf, on le découvre dans un tout autre genre. Et le coup de crayon est bluffant. J’ai adoré le style graphique et rien que pour ça on ne lâche plus la BD. Le scénario alors ? Très très bon ! Une vraie sonnette d’alarme sur le drame écologique actuel...Dans ce monde pas si loin, les hommes meurent petit à petit dans des circonstances étranges, probablement lié à la communication des arbres. La nature fait le tri. Ça fait froid dans le dos et en même temps c’est d’une grande beauté. C’est ce genre de BD que l’on a envie de brandir sous le nez de l’oncle qui se félicite de ne plus avoir d’insectes à venir manger dans son assiette sur la terrasse, ou de la tante qui blinde son jardin de pesticides en tout genre. On a envie d’aller se balader en forêt et caresser l’écorce des arbres. Voilà, «The End» c’est la lecture qui je l’espère fera changer certains ou certaines sur leurs mauvaises habitudes écologiques.

Conseil de lecture :

A lire sous le nez de Trump quand vous aurez le pouvoir de l’obliger à s’asseoir pour contempler le désastre écologique actuel. Et à offrir à tous les adeptes du «RoundUp et compagnie» que vous connaissez.

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