«Antoine et Cléopâtre» de William Shakespeare
éditions : Pagnerre
Sortie : 1623
Pages : 165
Pays : Angleterre
Résumé :
«Après la mort de Jules César, Marc-Antoine hérite d’un tiers du monde romain, dont l’Égypte. Las de la guerre, il tombe sous le charme de Cléopâtre et aurait pu passer la fin de sa vie auprès d’elle si les besoins de l’État et les attaques de son rival Octave César le lui avait permis. Convoqué à Rome pour une conférence au sommet, il se marie avec la sœur d’Octave.
Cléopâtre est furieuse et fait tout son possible pour regagner son amour, ce qui enrage à son tour Octave. Il déclare la guerre contre l’Égypte...»
Extrait :
«CLÉOPÂTRE.—Si c’est de l’amour, dites-moi, quel degré d’amour ?
ANTOINE.—C’est un amour bien pauvre, celui que l’on peut calculer.
CLÉOPÂTRE.—Je veux établir, par une limite, jusqu’à quel point je puis être aimée.
ANTOINE.—Alors il te faudra découvrir un nouveau ciel et une nouvelle terre.»
Avis :
Vous reprendrez bien un petit Shakespeare avec votre café du matin ?
J’ai trouvé qu’il y avait dans cette pièce comme une ébauche de Roméo et Juliette, mais impossible de connaitre l’ordre exact de ses écrits. La relation de ces deux illustres personnages tient du rêve, de la passion et plonge les deux dirigeants dans une illusion bien vite rattrapé par la réalité.
Tragédie historique, «Antoine et Cléopâtre» est une lecture que je trouve passionnante bien que difficile. Shakespeare n’est pas connu pour être un auteur simple à traduire et il faut s’accrocher sur certaines tirades pour ne pas décrocher. Mais avec un peu de persévérance vous découvrirez une tragédie royale très sympathique. Je reste cependant plus adepte des tragédies de Racine.
Si l’envie vous prend de mettre le nez dans un classique un peu challenge, cette lecture devrait vous plaire.
Conseil de lecture :
À lire au petit matin, quand le soleil se lève et que le peuple dort encore. Faites vous un café et lisez sur un balcon, une terrasse surélevée. Caressez votre léopard qui ronronne à côté, du bout des doigts.