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«La saison manquante» suivi de «Amour Jacaranda» - de Abdellatif Laâbi

éditions : La Différence

Sortie : 2014

Pages : 154

Pays : Maroc

Résumé :

«La Saison manquante, suivi de Amour-jacaranda : Abdellatif Laâbi revient sur le plus intime de la condition humaine. Amour et combat constitue les ferments de la quète de liberté du poète qui se fera, pour l’occasion, impertinent et, pourquoi pas, jouissif.»

Extrait :

«Qu’est cette ombre éminemment plastique et facétieuse qui nous suit, nous précède, marche à nos côtés et qu’il nous arrive d’observer tantôt avec amusement, tantôt avec effroi ? Est-ce une copie librement inspirée de notre corps ou l’une des facultés de celui-ci dont nous n’avons pas encore trouvé l’usage ?

L’envie parfois vient d’agir comme dans le conte des Mille et Une Nuits : prendre ce malin génie par la ruse, lui faire regagner la bouteille d’où il est sorti, l’y emprisonner à nouveau et la rejeter à la mer.

De grâce, physiciens de la lumière, n’essayez pas de rompre le charme !»

Avis :

L’auteur est un homme de caractère. Cinquante ans de lutte pour la liberté culturelle au Maroc qui lui auront vallu huit ans de prison. Alors quand on le rencontre en chair et en os, on ne peut être qu’admiratif. Son oeuvre est éclectique, passant du roman à l’essai et à la poésie.

«La saison manquante» et «Amour Jacaranda» sont des recueils de poèmes. L’écriture est viscérale. On retrouve dans les textes beaucoup de contacts physiques mais aussi de la douceur féminine et la fatalité de la mort. C’est doux et puissant à la fois.

Merci à la librairie «Lectures vagabondes» pour l’organisation de la rencontre avec Abdellatif Laâbi.

Conseil de lecture :

À lire en murmurant ces poèmes sous une chaleur écrasante, vous vous rendez en bibliothèque, en librairie, dans un musée pour un bain de culture. Boisson conseillée : l’eau à la pêche.

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