«The Pearl» - de John Steinbeck
éditions : Penguin Classics
Sortie : 1947
Pages : 90
Pays : États-Unis
Résumé :
«Dans la ville, on raconte l’histoire d’une grosse perle - comment elle fut trouvée, puis perdue à nouveau ; l’histoire de Kino, le pêcheur, de sa femme Juana et de leur bébé Coyotito. Et comme l’histoire a été si souvent racontée, elle est enracinée dans la mémoire de tous. Mais, tels les vieux contes qui demeurent dans le cœur des hommes, on n’y trouve plus que le bon et le mauvais, le noir et le blanc, la grâce et le maléfice - sans aucune nuance intermédiaire.»
Extrait :
«Kino awakened in the near dark. The stars still shone and the day had drawn only a pale wash of light in the lower sky to the east. The roosters had been crowing for some time, and the early pigs were already beginning their ceaseless turning of twigs and bits of wood to see whether anything to eat had been overlooked. Outside the brush house in the tuna clump, a covey of little birds chittered and flurried with their wings.»
Avis :
Quel magnifique objet tout droit arrivé d’une librairie anglaise ! Ils sont forts chez Penguin, surtout pour les hardcover Classics. Le graphisme est simple et la couverture toilée y ajoute une pointe de rétro, et je ne vous parle pas de la qualité du papier...
Pour environ quinze euros vous avez un livre qui frôle la perfection du confort de lecture. Cette version est également illustrée par Jose Clemente Orocozo (la perfection vous dis-je). Si vous souhaitez commencer la lecture de classiques en anglais, cette collection saura vous motiver.
«The Pearl» est un roman aux personnages attachants. Opprimés et exclus, on espère au fil des pages que Kino, Juana et Coyotito connaitront des jours meilleurs. Et cette perle arrive dans leur vie, chamboule brutalement leur quotidien.
J’ai adoré la plume de Steinbeck et aimé cette étude des désirs profonds, de la cupidité et de la soif de pouvoir. Il n’y a pas de juste milieu dans ce roman. On passe d’un extrême à un autre en quelques pages. Jusqu’à la dernière phrase on reste accroché à ces personnages avec un profond sentiment d’injustice.
Conseil de lecture :
À lire dans un désert américain...ou dans un café aux airs de saloon, avec des portes battantes et l’odeur du bois et du whisky. Boisson conseillée : de l’eau fraîche.