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«Le bouquiniste Mendel» - de Stefan Zweig

éditions : Sillage

Sortie : 1929

Pages : 60

Pays : Autriche

Résumé :

«Dans la Vienne du début du siècle, il n’est pas un bibliophile qui ne connaisse Jakob Mendel, catalogue vivant de l’ensemble du savoir imprimé. Monomaniaque à la mémoire prodigieuse, affreusement peu doué en affaires, il est affligé d’une boulimie bibliographique qui fait de lui un homme précieux. Perpétuellement installé à la table d’un café du vieux Vienne dont il a fait son quartier général, il délivre ses expertises érudites à tous les amateurs ou spécialistes qui ont le bon sens de venir le consulter.

La Première Guerre mondiale va mettre sens dessus dessous l’univers de Mendel, et le précipiter brutalement dans le monde des vivants, dont il n’a jamais rien appris…»

Extrait :

«(...) on ne fait les livres que pour unir les hommes par-delà la mort et nous défendre ainsi contre les adversaires les plus implacables de toute vie : l’évanescence et l’oubli.»

Avis :

Au détour d’une balade lyonnaise entre copines, je suis tombée sur une jolie librairie : «Lettres à croquer». Avec un nom pareil, la rencontre était obligatoire.

«Le bouquiniste Mendel» nous invite à aimer la lecture et les passionnés de livres. Une sorte d’ode à la richesse intellectuelle au beau milieu d’un petit café de Vienne. Le narrateur se souvient de Mendel, l’homme à la mémoire prodigieuse, qui fut dévasté par la guerre...lui qui vivait d’abord dans les livres avant de vivre dans le monde.

On ressent une pointe de nostalgie à travers les personnages, le poids d’un souvenir qui a marqué leur vie.

Zweig a une écriture agréable, riche sans être complexe, des phrases longues sans être lourdes. J’ai adoré.

Conseil de lecture :

À lire par un après-midi de printemps, dans une grande ville européenne.Baladez-vous près des librairies en langues étrangères. Quel livre vous fait le plus envie ? En slovaque ? Autrichien ? Grec ? Suèdois ? Italien ?

Boisson conseillée : le café allongé.

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