«L’ombre de nos nuits» - Gaëlle Josse
éditions Noir sur blanc
Sortie en 2016
Pages : 196
Pays : France
Résumé :
«Deux récits se dessinent dans L’ombre de nos nuits, avec au centre un tableau de Georges de La Tour. En 1639, plongé dans les tourments de la guerre de Trente Ans en Lorraine, le peintre crée son Saint Sébastien soigné par Irène. De nos jours, une femme, dont nous ne saurons pas le nom, déambule dans un musée et se trouve saisie par la tendresse et la compassion qui se dégagent de l’attitude d’Irène dans la toile. Elle va alors revivre son histoire avec un homme qu’elle a aimé, jusque dans tous ses errements, et lui adresser enfin les mots qu’elle n’a jamais pu lui dire. Que cherche-t-on qui se dérobe constamment derrière le désir et la passion ?»
Avis :
Connue pour la qualité de sa plume, je découvre enfin Gaëlle Josse.
J’ai retrouvé dans ce roman, la délicieuse sensation de m’immiscer dans la vie d’un grand artiste, comme dans «Pietra viva» de Léonor de Récondo ou «Parle leur de batailles, de rois et d’éléphants» de Mathias Enard (indispensable à votre bibliothèque). C’est aussi l’occasion de découvrir en profondeur la création et l’histoire d’un célèbre tableau, son arrivée au Louvre et le regard d’une femme des siècles plus tard face à la peinture.
Le roman est parfaitement orchestré, ne laissant aucun ennui s’installer. L’auteur navigue entre le 17ème et le 21ème siècle avec beaucoup d’aisance.
C’est un livre qui ressemble à un macaron : plusieurs textures, un goût inimitable, une saveur douce et sucrée. Un roman que l’on essaye de lire lentement sans y parvenir.
Conseil de lecture :
À lire un après-midi d’été, sur un banc près d’un grand musée (idéalement le Louvre). Vous avez de quoi croquer les passants sur un petit carnet. «L’ombre de nos nuits» sera un parfait compagnon de journée.