«Au fil de l’eau» - Juan Diaz Canales
éditions Rue de Sèvres
Sortie en 2016
Pages : 108
Pays : Espagne
Résumé :
«Madrid, aujourd’hui.
Niceto octogénaire passe sa retraite entouré de sa bande de vieux copains, de son fils Roman et de son petit-fils Alvaro. Dans l’Espagne marquée par la crise, le quotidien n’est pas simple. Il devient réellement inquiétant lorsque les amis de Niceto commencent à mourir les uns après les autres, dans des circonstances de plus en plus étranges et violentes…
Quand Niceto disparaît à son tour, c’est une véritable course contre la montre qui démarre pour Roman et Alvaro.»
Extrait :
Site Rue de Sèvres : http://www.editions-ruedesevres.fr/au-fil-de-leau
Avis :
Diaz Canalès est connu pour être le scénariste de Blacksad. Quant au gré de mes pérégrinations à Quai des Bulles, je suis tombée sur cette BD, ma curiosité l’a emporté. J’ai été très agréablement surprise par la qualité graphique de «Au fil de l’eau», ne connaissant pas ce talent chez l’auteur.
Il y a des airs de polars, de romans noirs, un brin de Franck Miller (Sin City, Batman...) dans certaines planches. C’est l’histoire de la vie et de la mort, d’un secret d’une bande de vieux face à la cruauté de la nature. C’est aussi la vie de trois générations d’une famille.
«Au fil de l’eau» est une bande dessinée philosophique, n’espérez pas y trouver une simple affaire policière, c’est bien plus que ça.
Conseil de lecture :
À lire par une soirée froide sous un couché de soleil flamboyant. Buvez tranquillement votre Irish Coffee et dites-vous que la vie est belle en admirant le ciel embrasé. Il est préférable de lire cette BD quand le moral est assez bon.