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«Le songe d’une nuit d’été» - William Shakespeare

éditions Librio (2euros)

Sortie en 1595

Pages : 94

Pays : Angleterre

Résumé :

«Ombres que nous sommes, si nous avons déplu, figurez-vous seulement que vous n’avez fait qu’un mauvais somme.» Les elfes s’éveillent quand les humains s’endorment. Comment ces deux mondes peuvent-ils alors communiquer ? Contre les lois irrationnelles des bois s’affrontent celles, anti-naturelles, de la cité d’Athènes. Hermia en est une victime. Égée, son père, veut la marier à Démétrius, lui-même convoité par Hélène. Hermia se réfugie dans la forêt, royaume des esprits et des lutins...»

Extrait :

«L’amour a le pouvoir de conférer noblesse et beauté aux choses viles et ordinaires qui n’ont aucune valeur.»

Avis :

«Le songe d’une nuit d’été» débute comme une tragédie. On sent venir le drame dès les premières lignes. Les personnages sont grecs pour la plupart et l’intrigue se déroule aux alentours d’Athènes, en forêt. S’incrustent finalement des groupes de fées et d’elfes, puis une troupe de théâtre. De quiproquos en scènes absurdes, d’imagination féérique en mise en abyme, la pièce tourne vers la comédie. Il est bon de découvrir Shakespeare sous cet angle. L’intrigue se passe en une nuit et évoque un rêve fantastique. Entre nous, cela ne vaut pas un bon vieux Roméo et Juliette, mortel et dramatique à souhait ! Cependant la lecture est très abordable et ne vous laissera pas déprimé dans le coin de votre salon.

Conseil de lecture :

À lire dans une salle d’attente. Petit format et simple à lire - sans vouloir vous la raconter parce que vous lisez du Shakespeare chez le médecin et non le vieux Paris Match de 2003 - «Le songe d’une nuit d’été» vous changera les idées et ajoutera un petit classique agréable à votre culture.

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