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«Bérénice» - de Jean Racine

éditions Folio Théâtre

Sortie : première représentation en 1670

Pages : 1506 alexandrins

Pays : France

Résumé :

«L’empereur Titus achève de rendre les honneurs funèbres à son père Vespasien. La rumeur dit que, se sentant libre désormais, il va épouser Bérénice, la reine de Palestine, emmenée à Rome après le siège de Jérusalem. Antiochus, le roi de Comagène, s’apprête, après cinq ans d’amour muet, à lui déclarer ses sentiments, avant de quitter Rome pour toujours...»

Extrait :

«Moi-même j’ai voulu vous entendre en ce lieu.

Je n’écoute plus rien, et pour jamais adieu.

Pour jamais ! Ah ! Seigneur, songez-vous en vous-même

Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ?

Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,

Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?

...»

Avis :

Dois-je évoquer ici mon amour pour l’oeuvre de Racine ? C’est de sa plume que naquit ma passion pour la Tragédie. Je ne serai jamais assez douée pour faire une critique en alexandrins, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Racine est pour moi ce qu’est la fibre à un geek, Star Wars 7 à une cour de récréation, ou encore du gros sel à une bonne motte de beurre...indispensable ! Si je ne devais citer qu’un seul classique, si je devais partir avec un seul livre sur une île déserte, il s’agirait de «Andromaque». Alors bien évidemment quand je découvre une de ses oeuvres au hasard d’une bouquinerie, c’est Noël en janvier.

Je suis toujours impressionnée par la qualité d’écriture, la richesse de la langue et la prouesse technique. et bien que l’histoire de «Bérénice» ne soit pas aussi grandiose qu’une Phèdre ou une Andromaque, la lecture reste plaisante et, pour ma part, admirative.

Dommage que cette pièce soit si courte, on en redemande après cette fin si improbable quand on connait le reste des écrits de Racine.

Conseil de lecture :

À lire dans un café avec un petit fond musical. Le rythme des mots et des vers chantera par dessus la mélodie. Buvez votre café sans sucre et ne levez le nez qu’à la dernière phrase.

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