«La princesse de Clèves» - Madame de la Fayette
éditions Seuil, l’école des lettres
Sortie en 1678
Pages : 268
Pays : France
Résumé :
« Je vais vous faire un aveu que l’on n’a jamais fait à un mari... « Sincère, tourmentée, la princesse de Clèves ne parvient plus à taire ses sentiments. Elle brûle d’amour depuis trop longtemps pour le duc de Nemours, l’un des plus beaux fleurons de la cour d’Henri II. Son désir est ardent ! Désespéré ! Mais elle a juré fidélité à son époux, le prince de Clèves.Elle aspire au bonheur et ne peut brader sa vertu. Elle veut aimer sans trahir... Cruel dilemme ! Faut-il donc renoncer au monde ? Faire ainsi le malheur d’un mari et d’un amant ? La mort est-elle préférable aux affres de l’amour ? Du mariage au déchirement, de la pudeur au sacrifice... Madame de La Fayette exprime jusque dans ses plus impudiques silences la langue subtile de la passion.»
Extrait :
«Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l’on doit croire que c’était une beauté parfaite, puisqu’elle donna de l’admiration dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que le vidame de Chartres, et une des plus grandes héritières de France. Son père était mort jeune, et l’avait laissée sous la conduite de madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. Après avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour.»
Avis :
Je vous conseille vivement de lire des classiques en évitant les éditions peu chères et en papier bible. J’ai eu la désagréable sensation de ne pas avancer dans ma lecture.
«La princesse de Clèves» est écrit en quatre parties distinctes et la première est plutôt laborieuse. L’auteur nous plonge dans la Cour du roi de France avec beaucoup de charme mais surtout avec énormement de personnages. Difficile de rentrer dans une intrigue avec autant de noms mais rassurez-vous ce n’était que pour planter le décor.
A partir de la seconde partie, l’étau se resserre sur une poignée de personnages. Que choisira Mme de Clèves ? On se sent immergé dans les affaires de la Cour, les commérages, les rumeurs, dans les chuchotements entre deux portes, et cela m’a fait penser aux «Liaisons dangereuses» de Laclos (la cruauté des libertins en moins).
Sans être le meilleur des classiques à mes yeux, «La princesse de Clèves» est un agréable roman, pas très long et assez abordable si on oublie la première partie.
Conseil de lecture :
À lire pendant un weekend pluvieux, vous n’avez rien de prévu pour les deux jours à venir. Il vous reste des chocolats de Noël et vous vous apprêtez à gouter votre nouveau thé...faîtes-vous un plateau repas dans le canapé et bonne lecture !