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«California Dreamin’» - Pénélope Bagieu

éditions Gallimard

Sortie en 2015

Pages : 272

Pays : France

Résumé :

«Ellen Cohen (Cass Elliot) rêve de devenir chanteuse. Sa voix est incroyable, sa personnalité aussi excentrique qu’attachante, son besoin d’amour inextinguible.

À l’aube des années 1960, elle quitte Baltimore pour échapper à son avenir de vendeuse de pastrami et tenter sa chance à New York.»

Extrait :

Sur le site Gallimard : http://www.gallimard-bd.fr/feuilletage-A65758-california_dreamin_-5.html

Avis :

Pénélope Bagieu est une illustratrice plutôt chouette. Je la suis depuis son blog, depuis les chroniques BD sur Madmoizelle (je ne la remercierai jamais assez de m’avoir fait découvrir «Sixteen Kennedy Express»), et puis elle a fait «Culottées» et à partir de ce jour là je suis devenue accro à son travail.

Je devais palier le manque de lecture BD par une valeur sûre et à vrai dire je ne sais pas pourquoi j’ai attendu aussi longtemps pour lire «California Dreamin’». Pardon, c’était une erreur.

J’ai découvert la véritable histoire d’un groupe et sutout d’une chanteuse, Cass Eliot, que j’écoutais quand j’étais petite. La BD raconte la création de ce fameux morceau : «California Dreamin’» de The Mama’s and the Papa’s.

En grandissant je suis tombée sous le charme du cinéma de Wong Kar-Waï...et plus particulièrement de «Chunking Express», film ou la jeune serveuse écoute le morceau en boucle. Tout était lié pour que j’aime cette bande dessinée.

Le style graphique de Bagieu est désormais loin du girly et apparait plus libéré. J’ai beaucoup aimé ce trait de crayon à papier. A travers les cases, on ressent un vraie admiration pour Cass Eliott, un sacré bout de femme, belle comme un coeur avec un caractère bien trempé.

Ce livre aura réussi à me faire écouter pour la enième fois les morceaux de The Mama’s and the Papa’s et je vais m’empresser de ressortir «Chunking Express».

Conseil de lecture :

À lire en attendant le petit frère/la cousine/le neveu à la sortie de son cours de musique, dans la voiture, en sifflotant le refrain («And the sky is greeeey...I’ve been for a waaaalk...»)

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